C’est sans doute pour ce motif que M. le président Clerc, dans sa carte de Franche-Comté, à l’époque romaine, accole au nom de La Villeneuve, la désignation de village ruinée. Cela rend très bien compte aussi de la dénomination actuelle du village.

La Villeneuve faisait partie du domaine des comtes de Bourgogne et devint un apanage (concession de fief) de la branche cadette. Etienne, comte d’Auxonne, la donna en même temps qu’Oiselay à son fils Bâtard, Etienne. En 1339, Jean fils d’Etienne III d’Oiselay et mai de Marguerite de Villersexel, affranchit les habitants de mainmorte de toutes corvées et charrois forcés et du coup de bâton. Guillaume d’Oiselay confirma ces franchises en 1405. Antoine de la Villeneuve d’Oiselay se laissa gagner à la cause française et fut fait chambellan de Louis 6.

Puis il revient à Charles le Téméraire qui, sans lui tenir rigueur, le confirma dans sa charge de Chambellan. Il fut fait prisonnier le 5 janvier 1477 à la bataille de Nancy, avec son cousin Jean d’Oiselay.

La Villeneuve était une annexe de la Commanderie de La Villedieu-en-Fontenette

La Maize et Bellenoye : Hameau qui fut commune en 1790 et en l’an 8, réuni à la Villeneuve par décret du 10 août 1807.

L’église est sous le titre de sainte Catherine.

Elle fut reconstruite en 1783. Il s’agit d’un petit édifice.

Du château, il ne reste rien de nos jours. Nous savons seulement (d’après l’Almanach de 1785) qu’on voyait ses ruines au bas du village, entourées d’un triple fossé et dont les Suédois firent inutilement le siège en 1637. Le second et troisième fossé environnait aussi le village qui avait des murs percés d’une seule part et qui n’était séparé du château que par un fossé.

Une vieille chapelle qui était située près du château et dont les formes étaient ogivales a été transformée en maison d’école, vers 1850.