Faverney

Mairie de Baulay

Un peu d'histoire

Le nom de Faverney évoque le verne (ou vergne) autre nom de l’aune qui poussait dans les marécages des bords de la Lanterne.

Habitée par les Séquanes, occupée par les Germains puis par les Romains qui en firent une « villa », Faverney n’échappa certainement pas aux hordes d’Attila.

Des moniales à Faverney

C'est au 8e siècle, en y fondant une abbaye pour l'une de ses sœurs, que Wideradus, seigneur bourguignon, marquait pour plus d'un millénaire l'empreinte religieuse de la cité. Les moniales bénédictines occupèrent les lieux pendant plus de 400 ans.

En savoir plus

Les bénédictins de La Chaise-Dieu

En 1132, l'abbaye en ruine fut confiée à des bénédictins venus de La Chaise-Dieu (en Auvergne).

Faverney, cité fortifiée connut pendant près de cinq siècles les vicissitudes des bourgades comtoises du Baillage d'Amont. Les habitants étaient soumis à l'abbé, seigneur des lieux. Solennellement affranchis dès le 13e siècle, ils ne manquaient cependant pas de se révolter parfois face aux pressions, fiscales et autres, exercées par les moines.

A la veille du Miracle de 1608, l'abbaye est dans un état lamentable, tant sur le plan matériel que sur le plan religieux...

Après l'évènement de 1608 et jusqu'à la Révolution, les abbés successifs entreprirent de reconstruire l'abbaye : introduction de la réforme de Saint-Vannes et de Saint-Hydulphe, présence de religieux érudits et savants, travaux d'embellissement, de restauration et de construction... Le monastère "croît en sciences et en sainteté, et grandit en réputation et en influence". Prospérité pourtant troublée par les nouvelles tragédies liées à la Guerre de Dix Ans (pillages, dévastations, famine, peste) et à la conquête française.

La fin de l'abbaye

Au printemps 1789, comme partout ailleurs, les notables de Faverney présentent leurs cahiers de "remontrances, plaintes et doléances"... En 1791 les religieux encore présents à Faverney sont dispersés, l'abbaye et ses dépendances sont vendues...

Au cours du 19e siècle le bourg se transforme : l'église abbatiale (devenue paroissiale) remise en état est classée monument historique en 1844, les écoles du "Champ de Foire" sont construites vers 1870, de nouvelles rues sont créées afin d'améliorer la circulation...

Le culte de la Sainte-Hostie connaît un renouveau, porté par la reconnaissance officielle du Miracle de 1608 par le Pape Pie IX et par le congrès eucharistique de 1878.

En 1908, le 3e centenaire du Miracle est célébré, lors d'un congrès eucharistique national, par près de 100 000 pèlerins.

C'est pour cet événement que Madame GARRET, propriétaire de l'ancienne abbaye en entreprend la restauration et l'agrandissement. Quelques années plus tard, elle en fait don au diocèse de Besançon qui y installe son séminaire de philosophie. Ainsi, entre 1911 et 1967, les futurs prêtres de la région sont amenés à passer deux ou trois années de leur formation à Faverney.

Le 20e siècle apportera à "la Cité du Miracle" ses tragédies, ses bouleversements, ses crises... mais aussi ses périodes fastes, ses temps de fêtes et de réjouissances.

INFOS PRATIQUES

LA VILLE

Nombre d'habitants : 994

 

Maire : François LAURENT

 

Secrétaire de Mairie : Fanny GARRET - Aurélie FALLOT

COORDONNÉES

Adresses:
4 place Mairie - 70160

 

Téléphone :
03 84 91 30 71

 

Email : faverney@orange.fr

OUVERTURE

Lundi : 9h15 - 12h / 13h30 - 17h

Mardi : 9h15 - 12h / 13h30 - 17h

Mercredi : 14h-18h

Jeudi : 9h15-12h

Vendredi : 9h15 - 12h

Samedi : 9h30 - 11h (Permanence des élus)

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Le miracle de Faverney

1608 : Les Saintes Hosties sauvées des flammes
Samedi 24 mai 16

C'est la veille de Pentecôte, les religieux préparent un reposoir dans l'église abbatiale, près de la grille du cœur, du côté de l'évangile. Aux vêpres de ce samedi, le prieur y dépose solennellement le reliquaire ostensoir contenant un doigt de Sainte-Agathe dans un tube de cristal... et au-dessus, dans une lunule d'argent, deux hosties consacrées à la messe du matin. Sur la table, le sacristain place deux lampes de verre allumées et deux chandeliers d'étain.

Dimanche de Pentecôte
Toute la journée, les fidèles viennent en nombre pour l'adoration du Saint-Sacrement. Après l'office du soir, les religieux ferment l'église et se retirent. Deux veilleuses à huile restent allumées pour la nuit...

 

En savoir +

Lundi matin
Dom Jean Garnier, prêtre sacristain ouvre les portes de l'église... Il la trouve remplie de fumée... A l'emplacement du reposoir, ne reste qu'un tas de cendres d'où émergent quelques débris calcinés ! Alertés, moines et habitants de Faverney accourent à l'église... Ils fouillent l'amas de cendres à la recherche de quelques vestiges de l'ostensoir. Soudain, frère Antoine Hudelot lève les yeux... Il aperçoit l'ostensoir, à l'endroit même où il avait été exposé ! L'ostensoir se trouve comme suspendu... Immobile dans l'espace, et légèrement incliné. Dès lors, une foule de plus en plus nombreuse se presse vers l'abbatiale. On vient de Faverney, des villages voisins... de partout ! Le reste de la journée et la nuit suivante se passent en prières, louanges, prosternations...

Mardi 27 mai
Alors que Nicolas Aubry, curé de Menoux célèbre la messe, l'ostensoir se redresse puis, de lui-même, "se coule doucement" et se pose sur le corporal "tout aussi proprement que s'il y fût révèremment posé par un homme d'église".

Ainsi, après 33 heures, devant une foule évaluée par un témoin à plus d'un millier de personnes, le prodigieux miracle prend fin de façon aussi extraordinaire qu'il avait débuté...

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