CHARGEY-LES-PORT
Un peu d'histoire
Dominant la plaine de la rive droite de la Saône, le village présente encore de nombreuses traces de son passé.
L’église Saint Didier a été construite entre 1780 et 1782.
Ses quatre fontaines ont été reconstruites au 19e siècle.
Quatre croix en pierre du début du 17e siècle ont traversé le temps.
La plus ancienne, qui date de 1606, figure parmi les huit plus anciennes croix encore visibles de Haute-Saône.
Le village possède quelques maisons qui datent des 17e et 18e siècles, et trois des quatre demeures seigneuriales ont plus de quatre cents ans, une des plus anciennes étant mentionnée en 1532.
INFOS PRATIQUES
LA VILLE
Nombre d'habitants : 250
Maire : Antoni MAGNIN
Secrétaire de Mairie : Morgane CASSARD
COORDONNÉES
Adresse : 4 rue Ecoles - 70170
Téléphone : 03 84 68 73 42
Email :
mairie.chargeylesport@orange.fr
OUVERTURE
Mardi : 9h - 12h / 13h30 - 17h30
Jeudi : 9h - 12h / 13h30 - 17h30
Église et Blason
Église
La première mention de l’existence de l’église, se trouve dans la donation par Humbert, archevêque de Besançon, de son patronage à l’abbaye de Cherlieu en 1158. Elle existait donc déjà auparavant, et c’est à partir de cette date que l’abbé de Cherlieu nomma les curés de la paroisse.
Elle fut déplacée et reconstruite dans les années 1780. La large façade présente un grand portique de quatre colonnes doriques trapues, en forme de temple, à fronton triangulaire construit en 1831. Clocher-porche à toit bulbeux avec deux cloches de 1784 et 1861 ; celle baptisée en 1784, a pour parrain, Charles Roger Prince de Bauffremont, et pour marraine, Marie Françoise de Charnage, épouse de Philibert Foillenot de Magny, conseillé au parlement de Besançon.
L’église est placée sous le titre de Saint Didier, évêque de Langres, décapité par Chrocus vers 264. Elle abrite un crucifix, bois polychrome, du XVIe siècle ; une statue de Sainte-Anne et la Vierge, bois polychrome, datant du XVIIe siècle.
Autrefois Chargey possédait deux chapelles, celle de Saint-Georges, située tout en haut de la rue du faubourg, à droite en montant, aujourd’hui disparue; et près du cimetière, la Chapelle de la Roche, ancien oratoire des seigneurs locaux situé en direction du village voisin de Purgerot par le chemin dit « de la Roche ». Vers 1860, l’ancien petit édifice, menaçant de tomber en ruine, une nouvelle chapelle fut érigée tout à côté.
Héraldique : le blason.
D’azur au chevron pignonné de cinq rangs et de neuf pièces d’or, maçonné de sable, surmonté de quatre ailes de moulin en sautoir, accompagné de deux serpettes affrontées et soutenu d’un annelet, le tout d’argent.
Soutiens : deux branches de sinople, l’une de cerisier et l’autre de tilleul, en sautoir derrière l’écu.
Devise : Il n’est de murot qui m’arrête
L’anneau évoque les fontaines ; le chevron pignonné et maçonné, la présence de la pierre, notamment dans les murgers et les cabanes de coucous ; les serpettes, les coteaux autrefois couverts de vignes ; les ailes, le moulin à vent présent au Moyen Âge sur les hauteurs ; les deux branches qui forment une croix figurent le tilleul et le cerisier bénis, encore présents. La devise est une allusion au surnom des habitants : "les Saute-murots".